Nous assistons aujourd’hui à une convergence essentielle entre les luttes sociales et écologistes en Europe, portées par des mouvements comme les Soulèvements de la TerreExtinction Rebellion ou Greenpeace et les luttes des peuples autochtones d’Amérique du Nord. Tous se battent contre un système capitaliste et extractiviste qui détruit les écosystèmes et sacrifie les vies humaines pour le profit de quelques-unes.

 

 

En Europe, les militant·e·s occupent des terres, bloquent des projets destructeurs comme les méga-bassines ou les autoroutes. Leur résistance s’inspire des luttes des Autochtones d’Amérique du Nord qui défendent depuis toujours leurs territoires ancestraux que convoitent les colons et de leurs descendants. Pour les Premières Nations, les Inuit et les Métis, la terre est bien plus qu’une ressource à exploiter : c’est une relation vitale et sacrée qu’il faut préserver à tout prix.

Européenne·s et Amérindien·ne·s partagent une même vision : la justice sociale et climatique. Les peuples autochtones, en particulier, subissent de plein fouet les ravages de la crise climatique — une crise qu’il n’ont pas créée. Leur lutte est aussi celle des activistes d’Europe : désarmer le système colonial et capitaliste qui, partout sur la planète, exploite les peuples et leurs milieux de vie traditionnels.

À travers son comic book 500 ans de résistance autochtone, Gord Hill nous permet de comprendre que les luttes des peuples opprimés ont une longue histoire et qu’elles ont parfois été victorieuses. Il nous invite également à poursuivre la désobéissance civile et à amplifier nos actions directes pour contrer les projets destructeurs des grandes firmes et de leurs alliés, les États capitalistes libéraux. Le combat est commun, la victoire sera collective.